c’est une véritable explosion de joie qui se produit dans ma tête. Jamais j’aurais pu croire que terminer deux stupides travaux puisse me rendre aussi euphorique. J’aime tout ce qui m’entoure : les chats qui lèguent leurs poils à mon lit; la bière qui est SI bonne, même si le besoin de se rafraîchir est inexistant (non mais regardez par la fenêtre, c’est ridicule comme il fait gris); la musique qui remplit mes oreilles est absolument géniale. Et puis il faut dire que j’ai été d’une efficacité crasse, puisqu’en plus de faire lesdits travaux, j’ai retrouvé le plancher de ma chambre, qui ne semblait exister que par le phénomène de gravité; j’ai fait non pas une, mais bien deux brassées de lavage; j’ai passé le balais; j’ai vidé la litière (et Black Sabbath s’est fait un plaisir de l’inaugurer, trois fois plutôt qu’une); j’ai lavé la vaisselle et j’ai même ajouté quelques items qui n’avaient pas été salis par moi!; et puis j’ai fait une réservation pour cette visite du silo #5 pour laquelle j’avais été sur une liste d’attente pendant des mois. Enfin j’ai planifié le jour qui viendra, en commençant par un sympathique souper, puis une douce nuit où j’étudierai le concept allemand de AUSSCHLAFEN (qui se traduirait par « dormir jusqu’à plus soif »), demain je vais remettre les travaux sans même y jeter un regard, prendre des livres plaisants à la bibliothèque (et rapporter les malcommodes), visiter le bazar SENS, puis boire de la sangria sur mon balcon (ou dans ma cuisine, j’attend encore la réponse de mère nature là-dessus) avec au moins 2 des personnes les plus cool qui soit, et je vais être tellement encore plus en vacances! que j’irai travailler mercredi…
lundi 18 avril 2011
dimanche 3 avril 2011
cette photo
Cette photo… tu te souviens?
J’avais cherché pendant des semaines le cadeau idéal. Traîneau à chien ce serait. Faire les réservations. Quoi mettre sous le sapin? J’avais fait un de mes horribles dessins que tu aimes tant, où nous glissions à travers la forêt tirés par nos chiens-qui-avaient-l’air-de-chats. Bon ok, t’avais pas compris du premier coup. C’est vrai que ces chiens, ils avaient pas l’air de chiens. D’un coup ton regard s’était éclairé. J’étais si contente à l’idée de t’offrir une balade inoubliable!
Le jour venu, nous nous étions levés tôt. À Saint-Sauveur, nous nous étions arrêtés à l’épicerie pour acheter quelque chose à grignoter. J’avais pris des berries et du Brio, t’avais trouvé ça dégueulasse, tu te souviens? Comme d’habitude, j’étais stressée, j’avais peur d’arriver en retard, mais on était arrivé à l’heure. Il faisait gris, il faisait doux, il ne neigeait pas. Les chiens hurlaient, c’était un peu effrayant, mais les gens étaient chaleureux, il y avait aussi ces Allemands avec qui tu avais jasé. Après une courte pratique on s’était élancé sur les pistes. Mes chiens étaient beaucoup trop agités, ils tiraient même quand on devait arrêter, je n’étais pas assez lourde pour les freiner! Et toi, tu en avais perdu un, juste comme ça, en plein milieu du parcours.
Cette photo, nous l’avions prise quelques minutes avant, avec les derniers soubresauts d’énergie de ta caméra. Regarde comme on sourit! Elle est mal cadrée, nous dans un coin, la forêt au milieu, et un bout de traîneau à gauche. C’est tout de même une de mes préférées. L’ivresse de la course avait teinté nos joues d’un bonheur simple et contagieux.
On était rentré au bercail, épuisés. La nuit était déjà tombée. Après, je ne me souviens plus.
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Plus d’un an s’est écoulé depuis cette journée.
Pas un jour ne passe sans que mon regard n’effleure toutes ces photos de nous, tous ces sourires, ces grimaces, ces petits évènements qui ont marqué notre histoire. Pour chacun que nous avons immortalisé, combien de ces moments y a-t-il eu?
Je voulais seulement te glisser un mot sur cette photo de nous, en ce jour d’hiver, où nous étions heureux, et te dire que je pense à toi.
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