dimanche 31 octobre 2010
collatéral
jeudi 28 octobre 2010
La fois où Breno chantait saoul dans la rue
mercredi 27 octobre 2010
La fois où j'ai fait mon lavage et qu'il pleuvait
dimanche 24 octobre 2010
une porte qui vous veut du mal
vendredi 22 octobre 2010
communisme lumineux
mercredi 20 octobre 2010
hécatombe grammaticale
dimanche 17 octobre 2010
Ça fait ma journée
samedi 16 octobre 2010
Observations du samedi
Bonne nuit
Quoi de mieux comme mot d'introduction que ces simples paroles qui résument si bien mon état d'esprit:
(M. Ward, Four hours in Washington)
Il est étonnant de constater qu'en dépit de la diversification des rythmes de vie, il est toujours impossible d'écouter de la télévision de qualité à cette heure avancée. Les journaux ne sont pas encore sortis. Les gens dorment. Et c'est vraiment pas comme si j'avais envie d'étudier.
Qu'est-ce qu'on fait quand on n'arrive pas à dormir, systématiquement, nuit après nuit, pendant plusieurs semaines? On devient fou? Ou peut-être zombie? Peut-être les troubles prennent-ils une forme plus sournoise, comme un manque d'appétit, ou une impatience crasse...
Et on cherche à s'occuper, sans faire de bruit pour ne pas réveiller les guidounes du sommeil, ceux qui l'ont facile. On creuse et on creuse, mais forcément on ne trouve pas. Et bien évidemment ces efforts mentaux ont pour effet de perpétuer l'état de veille. Même quand on pense à dormir on pense trop pour le faire.
Alors on retourne s'allonger.
On fixe le plafond.
On se chante une chanson.
On compte les moutons, les chèvres et les choux.
On fait des concours d'immobilité avec soi-même. Le premier qui regarde l'heure perd.