samedi 16 octobre 2010

Bonne nuit

Quoi de mieux comme mot d'introduction que ces simples paroles qui résument si bien mon état d'esprit:

Well, it’s one in the morning and i can’t sleep at night
I hear wolves around the doorstep
They’re circling outside
I count ‘em jumping over fences, and landing on the sheet
Now, it’s two in the morning and I can’t fall asleep

(M. Ward, Four hours in Washington)

Il est étonnant de constater qu'en dépit de la diversification des rythmes de vie, il est toujours impossible d'écouter de la télévision de qualité à cette heure avancée. Les journaux ne sont pas encore sortis. Les gens dorment. Et c'est vraiment pas comme si j'avais envie d'étudier.

Qu'est-ce qu'on fait quand on n'arrive pas à dormir, systématiquement, nuit après nuit, pendant plusieurs semaines? On devient fou? Ou peut-être zombie? Peut-être les troubles prennent-ils une forme plus sournoise, comme un manque d'appétit, ou une impatience crasse...

Et on cherche à s'occuper, sans faire de bruit pour ne pas réveiller les guidounes du sommeil, ceux qui l'ont facile. On creuse et on creuse, mais forcément on ne trouve pas. Et bien évidemment ces efforts mentaux ont pour effet de perpétuer l'état de veille. Même quand on pense à dormir on pense trop pour le faire.

Alors on retourne s'allonger.

On fixe le plafond.

On se chante une chanson.

On compte les moutons, les chèvres et les choux.

On fait des concours d'immobilité avec soi-même. Le premier qui regarde l'heure perd.

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